Tu veux voir cette belle image en grand ? Ici
 
Bienvenue sur cette histoire !


Ceci est une fiction entièrement écrite et mise en forme grâce au jeu Les Sims 2


J'en suis l'auteure, tout comme je suis celle de Violette-x, x-Isoline, et la créatrice de Pastille


Les lecteurs fidèles sont les bienvenus, et peuvent laisser des critiques constructives sans aucun problème.


Les mises à jour se feront quand elles pourront se faire.
(
Je suis en études supérieures avec un petit boulot, donc seul le temps peut nuire à ma passion.^^

Merci de vous inscrire à la newsletter
(cliquer sur l'enveloppe) 


si vous voulez être sûr de ne pas oublier de venir !

Email



Vous voulez savoir de quoi parle l'histoire ?

«      Que se passe-t-il lorsque votre mère, point de repère familial crucial qui vous a toujours rassuré dans votre vie, oublie d'un coup votre existence et ne veut tellement pas s'en rappeler qu'elle s'enfuit dans la nature ? Que se passe-t-il ?
     C'est ce qui arrive à Gretta, lycéenne introvertie qui avait toujours compté sur ses quelques proches pour se réfugier des malheurs de la vie. 
     Avec un père souvent absent, une mère disparue, un meilleur ami ayant le goût de faire le contraire de ce qu'elle ferait...maintenant, il faudrait qu'elle s'aide d'elle-même... mais elle sent qu'elle ne peut avancer sans savoir ce que sa mère est devenue... ou au moins essayer de savoir. Il y a forcément plus qu'une simple amnésie là-dedans. »



Héloïse / Gumn'


C'est maintenant que tout commence...

Commencement ~> 1


Il faisait bien nuit, en ce terrain reculé dans les collines. Une lumière de chambre traversait pourtant la fenêtre de cette maison, dénonçant l’irresponsabilité de la jeune fille sensée se lever tôt le lendemain matin pour aller préparer son avenir professionnel…

« Les enjeux de la problématique sont bien mis en évidence. Cependant, vous ne répondez pas à la question »


Gretta restait bloquée sur sa copie. Elle se fichait de la note. Elle se demandait même comment elle avait bien pu débattre autant sur le sujet alors quil lavait totalement glacée lorsquelle lavait découvert.

-Faut-il oublier le passé pour se donner un avenirrépéta-t-elle

Les autres avaient poliment évité de lui demander sa note, l’ayant vue contrariée. Gretta avait été touchée par ce geste, même si la raison n’était pas bonne. La problématique lui posait bien des tracas car elle réveillait un énorme point d’interrogation flou qui errait dans les couloirs du mental de la jeune depuis un moment…

« Je n’arrive pas à me résoudre à y répondre. Surtout pas en philo, où c’est généralisé et applicable à tout le monde. Je suis trop particulière, non ? Ou mon passé a-t-il des bribes similaires à ceux des autres de par son symbolisme ? S’en prendre plein la tête fait partie de la construction de soi, peut-être…alors, en théorie, je suis comme les gens : on passe tous par là. Mais me dire comme tout le monde à un côté rassurant, évidemment…mais…tellement triste aussi ! Je ne veux pas être comme tout le monde, même si beaucoup de gens le souhaitent, moi non, je veux être moi-même, c’est tout. Mais comment être soi-même lorsqu’on doit faire attention à plein de gens autour de soi ? »

Commencement ~> 2



Elle se redressa.

« Je suis sensée corriger ma copie et je remets en question mes histoires personnelles. C’est ça le problème de la philo, on essaie de valider la théorie en l’appliquant là où on l’a déjà vue…mais je ne peux pas imprégner Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir, j’en reviens pas qu’il ait donné ça…il sait pourtant ce qui m’est arrivé, je croyais qu’il m’aimait bien, je suis pourtant l’une des élèves les plus passionnées de philosophie…je ne participe peut-être pas beaucoup mais ce sujet est un vrai poignard qui chatouille une cicatrice trop neuve… »


Elle regarda les murs qu’elle aimait tant. C’était elle qui avait choisi leur couleur, et même dessiné, peint, rêvassé dessus.

« Quand j’y pense, je devrais écrire une histoire où je mettrais toutes mes pensées, je l’illustrerais aussi, et j’aiderais les gens à réfléchir. Les gens ne réfléchissent pas assez aux choses qui les entourent, celles qui sont à l’intérieur de leur corps… et même sur eux-mêmes je dirais... »

Elle regarda l’heure.

« Et moi je réfléchis beaucoup trop. Cinq heures…je me lève dans une heure…il serait peut-être temps… »



Commencement ~> 3


Lentement, elle enfila son pyjama, consciente de sa bêtise. Le sommeil était crucial, surtout pour elle qui avait l’esprit tant agité. Sous ce physique figé remuait une grande et profonde panique installée là depuis…




















« Je suis nulle. Migraine assurée demain. »

Elle s’allongea sur le dos, puis changea de position, puis en changea une nouvelle fois. Toute la magie de la soirée, qui était passée plus vite qu’une étoile filante, s’était évaporée.



« Pourquoi j’arrive pas à dormir… »

Gretta se mit à l’envers sur le lit et regarda à la fenêtre.




















« Le jour ne va pas tarder…sup… »

Elle s’endormit.

Commencement ~> 4


Cinquante minutes plus tard, Gretta se fit bousculer les tympans par son réveil. Le ciel avait changé de couleur, ce qui la motiva tant bien que mal à se lever. Son corps avait toujours du mal à se réveiller, son moral également, surtout parce qu’elle avait beaucoup de transports à prendre avant d’aller…en cours. Son réveil lui avait rappelé la dureté physique et mentale de la réalité.

« Oh non, je ne veux pas affronter cette journée, je veux retourner rêver… »

Son lit était un vrai refuge, avec une couette qui n’attendait qu’elle…

« NON ! »

« SI ! »

« Allez, lève-toi ! »

« Pourquoi je dis tu en me parlant…rien que pour ça je vais me lever, ça me punira d’être folle. »

Le ciel était digne de confiance. Gretta sourit. Le matin, c’était l’espérance…rien n’était gâché encore…

« Je me demande si j’aurai des surprises aujourd’hui… »

Pleine d’espoir, elle alla philosopher à la fenêtre.


 « Après tout, l’optimisme fait du bien aux gens, efficacité prouvée… »

Elle baissa la tête.

« Pourquoi j’y arrive pas… »

Le doute et l’incertitude avaient presque toujours régné en maîtres dans sa tête, surtout depuis l’adolescence. Gretta n’était pas simple d’esprit, et c’était presque un poison pour elle. La phrase « je sais que je ne sais pas » de Socrate l’avait éclairée lorsqu’elle l’avait entendue en cours.

« Si je dois mourir jeune, ce sera pas la ciguë ! » sourit-elle avant de se préparer pour de bon.



Commencement ~> 5


Le soleil semblait trembler tant Gretta marchait. Elle avait une profonde envie de s’effondrer par terre et de ne plus se relever à chaque pas qu’elle faisait.


« J’aime tellement contempler…pourtant je perds du temps après…mais comment ne pas perdre de temps aussi ? »

Au fur et à mesure qu’elle marchait, le mot fuir lui parlait.




« Fuis, tu n’es pas faite pour avoir un train-train si pittoresque…tu vaux mieux qu’une vilaine victime du système ! »

« J’ai des responsabilités, à moi de les tenir. » se dit la jeune fille.