Il n’y avait presque personne
dans le train. Tant mieux. La demoiselle n’aimait pas voir les gens avec le
visage du passager. Tout ce qu’elle n’aimait pas était dans cette
attitude : passivité, méfiance vis-à-vis des autres, lassitude…Eh oui,
difficile de voir ses propres défauts sur les autres.
Le soleil n’allait pas tarder à
s’annoncer. Le premier point positif de la journée de Gretta : elle voyait
le soleil se lever et c’était magique. Comme si les couleurs, ne se mélangeant jamais
de la même façon, allaient prédire les évènements de la journée, eux aussi bien
hétérogènes et pourtant soudés.
Le soleil se faisait bien sentir
quand le train de Gretta s’arrêta à la gare de la ville, plus classe que celle
d’où elle partait. Elle avait l’impression de passer d’un monde à l’autre, un
peu comme une déesse scandinave…
« Je passe dans un monde où la nature a perdu… »
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